Pour la première fois, une étude, menée par le cabinet EY pour le compte du Conseil national du bruit (CNB) et de l’Ademe, analyse la pollution sonore en France. Elle évalue notamment les coûts sociaux induits et a pour objectif « de consolider et d’améliorer les connaissances des décideurs publics et privés sur les conséquences financières directes et indirectes de l’exposition au bruit ». Les travaux révèlent qu’environ 52 millions de personnes (47 millions en agglomération et 5 millions de riverains des axes routiers majeurs), en France, sont affectées par le bruit du trafic routier, avec des niveaux sonores supérieurs à 42 dB. Quelque 7 millions d’individus subissent même un niveau supérieur à 65 dB. L’étude évalue à 20,6 milliards d’euros les coûts sociaux induits par ces nuisances. Sur ce total, 11,5 milliards d’euros correspondent au coût des préjudices sur la santé, dont 89 % générés par le seul bruit du trafic routier, 9 % par le ferroviaire et 2 % par l’aérien.
En tête des effets sanitaires induits : les troubles du sommeil (54 %), suivis par la gêne (40 %) et les maladies cardiovasculaires (6 %). Les pollution
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