« Je ne constate pas d’impact sur les volumes transportés depuis le référendum britannique. Nous acheminons du fret palettisé et des chariots élévateurs et travaillons en B to B. La Grande-Bretagne représente 70 % de notre volume d’affaires (9 M€ en 2015). La seule chose que j’observe c’est la baisse de la livre sterling par rapport à l’euro. Si cette baisse continue, cela modifiera le volume des importations. Il me semble que le Brexit traduit une véritable crise de confiance. Les investisseurs et les décideurs économiques anticipent une sortie de la Grande-Bretagne de l’UE.
Résultat, la livre sterling se déprécie. J’ai peur que cela aboutisse à un pourrissement de la situation. La véritable interrogation est liée aux échanges bilatéraux entre la Grande-Bretagne et les autres États membres. J’espère que les échanges entre la France et la Grande-Bretagne ne seront pas lésés. Nous aurons sans doute plus de visibilité en septembre/octobre. »
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