Georges Bory : Aujourd’hui, nous en sommes encore au niveau des hypothèses, en fonction des négociations à venir. La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne crée de l’incertitude à plusieurs niveaux. La première incertitude est relative à la sortie possible d’autres pays. Il faut s’attendre à des changements dans les politiques d’investissement. Le secteur de l’automobile est l’un des tout premiers concernés en raison de la place de cette industrie au Royaume-Uni. La question est : comment les constructeurs vont-ils réorganiser leurs moyens de production dans ce pays qui est l’un des tout premiers producteurs et exportateurs d’Europe ? On s’attend à ce que les moyens de production soient plus éclatés dans l’Europe.
G. B. : Le Royaume-Uni a pu, pendant des décennies, surfer sur la libre circulation des personnes. Son économie en a profité pendant toute cette période, en recrutant beaucoup de travailleurs qualifiés et
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