Les transporteurs du Calaisis sont vent debout face à l’escalade de violence des migrants. Conducteurs routiers attaqués et menacés, marchandises saccagées voire dérobées. Les organisations professionnelles (FNTR Pas-de-Calais, Unostra) réclament un plan d’urgence pour démanteler la « jungle » de Calais et sécuriser totalement la rocade et l’autoroute A16 à l’approche du port et du tunnel. Et appellent à une journée d’action le 5 septembre. Les transporteurs obtiendront-ils gain de cause en matière d’indemnisation des préjudices subis et de suppression des amendes britanniques lorsqu’un clandestin est découvert ? L’État prendra-t-il ses responsabilités dans cette tragédie humanitaire qui implique une réponse européenne ? « Nous sommes en état d’urgence en France mais l’état d’urgence n’est pas appliqué sur Calais, résume Jean-Pierre Devigne, gérant de RDV Transports (62). Devons-nous attendre qu’il y ait un mort ? »
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