La campagne betteravière a démarré cette semaine. Aux dires des sucreries, les volumes seront dans la moyenne des cinq dernières années. Bref, ni hors pair, ni misère. Les négociations tarifaires avec les sucriers n’ont plus vraiment cours : c’est à prendre ou à laisser. J’apprécie néanmoins de faire travailler un véhicule nuit et jour, 7 jours sur 7, avec deux conducteurs en relais — et moi en « tampon » — pendant 3 mois et demi. Je ne cache pas, toutefois, que le rythme de travail est rude dans cette période sans week-end de repos.
J’effectue également du transport de pommes de terre à fécule. Je m’organise avec les agriculteurs, qui les ont déterrées et nettoyées avant stockage, pour leur envoyer des véhicules lorsqu’ils sont à proximité. Ils rechargent des cailloux, de la pulpe de pomme de terre, du blé. Cette activité court de la mi-septembre à la fin février. Quant au TP, qui pèse pour 30 % dans le chiffre d’affaires de l’entreprise, il s’effectue au coup par coup avec des chantiers d’éoliennes ou des travaux d’assainissement. Les chantiers autoroutiers, eux, ne vont pas toujours aux transporteurs français. Très p
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?