C’est une séquence longue, complexe voire aléatoire qui commence. La lourde amende de 2,93 Md€ infligée en juillet par la DG Concurrence aux constructeurs européens (DAF, Daimler, Iveco, Volvo/Renault) qui se sont entendus sur les prix commence à faire mouche auprès des dirigeants d’entreprise. Dans les faits, les organisations professionnelles ont relayé auprès de leurs adhérents la décision de la Commission européenne. Avec un message assez clair. « Ce n’est pas à une organisation professionnelle de porter ce dossier devant telle ou telle juridiction, remarque Yves Fargues, président de TLF. Nous laissons le choix à nos adhérents de le faire. » L’OTRE insiste de son côté sur le fait que les pratiques orchestrées par les constructeurs ont entraîné la surfacturation des véhicules achetés. « Nous ne sommes ni apporteur d’affaires ni prescripteur de cabinets d’avocats comme Ha
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