L’opération, si elle avait été validée par ses membres, aurait débouché sur une situation de quasi-monopole pour le groupe Petit Forestier. Ainsi en a décidé l’Autorité de la Concurrence qui, par un communiqué publié le 19 janvier, a annoncé avoir pris « acte de la décision de Petit Forestier d’abandonner l’opération ». Il faut dire que, après avoir examiné les différents scénarios concurrentiels possibles en cas d’acquisition de Fraikin par le leader de la location de véhicules industriels frigorifiques dans l’Hexagone, l’Autorité de la Concurrence s’apprêtait à passer en phase 2, c’est-à-dire à l’examen approfondi du dossier et à ses conséquences sur le paysage concurrentiel du marché de la location frigorifique. Au final donc, le rachat du numéro 2 par le numéro 1 n’aura pas lieu. Si l’opération s’était réalisée, elle aurait débouché sur un passage de quatre à trois acteurs nationaux, octroyant près de 90 % de parts de marché au nouve
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