Un échec stratégique et coûteux », c’est en substance, ce qu’il faut retenir du discours du président de la Cour des comptes, Didier Migaud, pour qualifier l’abandon de l’écotaxe poids lourds en 2014. « Pour la mise en œuvre de cette taxe, l’État avait fait le choix de recourir à un contrat de partenariat public-privé, attribué en octobre 2011 à la société Ecomouv’, a-t-il exposé lors de la présentation du rapport public annuel, le 8 février. Le 29 octobre 2013, la décision du Premier ministre de « suspendre sa mise en œuvre », dans le but d’apaiser les manifestations liées à la crise du secteur agroalimentaire breton, a été prise en l’absence de tout fondement juridique contractuel et a marqué le début d’une période d’atermoiements au sein de l’État.
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