« Votre nomination est une bonne nouvelle pour le ministère des Transports, vous connaissez cette maison, vous allez être opérationnelle immédiatement ». C’est ainsi qu’Alain Vidalies a accueilli Élisabeth Borne, lors de la cérémonie de passation de pouvoir, le 18 mai. Au moment de lui transmettre le flambeau, le secrétaire d’État aux Transports n’a pas résisté au plaisir de glisser une petite note mi-figue mi-raisin : « Vous allez prendre vos fonctions avec le titre légitime de ministre des Transports ; si vous y voyez une pointe d’amertume, vous avez raison ». Dans un registre plus grave, Alain Vidalies a évoqué les principaux dossiers qui attendent la nouvelle locataire du ministère. À commencer par celui de la lutte contre la concurrence déloyale. « Si l’Europe est vécue comme un marché où tous les coups sont permis, le dumping social l’emportera sur les objectifs de la construction européenne. C’est pour cette raison que l’Alliance du routier, que j’ai initiée avec neuf pays, doit être renforcée », a soutenu Alain Vidalies. A contrario, sortir le transport routier de marchandises du champ de la directive détachement �
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