Avec l’avis rendu, le 14 juin dernier, sur le financement des travaux prévus par le nouveau plan de relance autoroutier via une hausse des péages (L’OT 2885), le président de l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières reconnaît avoir « frappé fort ». Le dossier est désormais aux mains du Conseil d’État « qui doit se prononcer ce mois-ci », a indiqué Bernard Roman, le 11 juillet. Sans renier les critiques émises, le président de l’Arafer estime que « sans le modèle concessif, nous n’aurions pas le réseau autoroutier que nous avons. C’est le plus performant, le plus sécure et le mieux entretenu en Europe ». Reste que son développement et sa pérennisation imposent le respect de trois conditions : la transparence – les péages ne servent pas à financer les bénéfices – des bénéfices raisonnables et un taux de rentabilité interne maîtrisé, a exposé Bernard Roman. « Celui-ci est encore important mais moins que par le passé, les comportements changent. Je vois des signes positifs ».
Au terme de la première année complète d’exercice sur l’ensemble de ses nouvelles compétences issues de la Loi M
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