Les négociations sur une refonte des classifications avancent. Accélérées au début du mois de juin par l’implication de l’État qui recherchait une issue au mouvement des conducteurs de matières dangereuses, elles ont débouché sur la présentation, le 10 juillet, d’une nouvelle grille classante. Les classifications reposeraient ainsi sur un système valorisant davantage les formations, les types de tâches et l’autonomie du salarié. « Notre logique a été d’établir la grille selon ce qu’un emploi réclame et non selon ce qu’un salarié sait faire », précise Florence Berthelot, déléguée générale de la FNTR. En accord avec TLF, l’organisation patronale a ainsi présenté un tableau de trois colonnes pour la catégorie ouvrier, chacune représentant un critère classé de A à C et divisé en trois niveaux. La première, A, ordonne les emplois selon leurs formations requises – aucune (pour un manutentionnaire par exemple), de base (conducteur
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