L’échange (musclé) entre la France et la Pologne avait commencé, dès le début de l’été, avec cette petite phrase d’Emmanuel Macron lors d’une interview accordée à plusieurs journaux européens : « l’Europe n’est pas un supermarché. Le travail détaché conduit à des situations ridicules. Vous pensez que je peux expliquer aux classes moyennes françaises que des entreprises ferment en France pour délocaliser en Pologne, car c’est moins cher, et que, chez nous, les entreprises embauchent des Polonais car ils sont payés moins cher ? ». Dans le viseur du Président de la République, la Pologne et son opposition ferme à toute révision de la directive européenne sur le travail détaché. Une position qui vise à défendre, non pas le fameux plombier polonais, mais bien le transporteur polonais, dont le pavillon truste la pole position sur les routes européennes. En écho à la petite phrase d’Emmanuel Macron, la Pologne avait rétorqué, par la voix de son ministre des Finances, que
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