Le transport routier est bien couvert par la directive détachement dont la révision est en cours. Mais, à terme, un texte ad hoc, une lex specialis, comme disent les initiés devra être adopté pour en régler les spécificités. C’est ce qu’a indiqué lundi l’eurodéputée Elisabeth Morin-Chartier (groupe PPE), corapporteur avec la néerlandaise Agnes Jongerius (groupe S&D) au Parlement européen pour le projet de révision de la directive détachement de 1996, lors d’une rencontre avec la presse. Cette prise de position est l’un des éléments du délicat travail mené au sein du Parlement, pour ménager toutes les susceptibilités et notamment celles des États opposés à la révision de la directive : certains pays de l’Est, Pologne en tête, mais aussi Espagne et Portugal qui souhaiteraient qu’un article dédié au transport apparaisse dans le texte de révision de la directive détachement. Or, régler en même temps les questions soulevées par le Paquet routier – dont les trois jours de carence avant qu’un conducteur ne soit reconnu comme travailleur détaché – dans le cadre de la révision du texte de 96, « représente le risque d’agrégati
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