Le transport routier peut-il y échapper ?

Entre opportunités et menaces, la nouvelle économie dite collaborative est davantage vécue comme un danger par les TPE et PME du transport. Déjà en souffrance, le transport banalisé sans valeur ajoutée est sans doute perdu mais, adossée à ses outils de formation, la profession a les moyens de recréer de nouvelles chaînes de valeur.

Alors qu’Élisabeth Borne les considère à la fois sources de nouveaux risques mais aussi opportunités d’accès à de nouveaux marchés pour les PME, les débats sur l’impact des plateformes d’intermédiation dans le transport routier de marchandises tournent souvent à un conflit de générations.

L’atelier « Anticiper l’évolution des métiers et des compétences » lors du 17^e congrès de l’OTRE n’y a pas échappé. D’un côté, Albert Meige, à peine la trentaine et P-dg de Presans, annonce, avec aplomb, la fin des organisations actuelles dans le transport routier. « La stratégie des acteurs numériques est d’analyser les chaînes de valeur, de capturer la relation client et les marges associées ». D’autres avancent selon une logique de plateforme collaborative dont ils guident

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