Nous transportons tous types de biens manufacturés, principalement alimentaires, de la pointe de la Bretagne vers Paris et le Centre, en tautliners, fourgons et frigos. Bien que la conjoncture semble s’améliorer depuis quelques mois, nous n’en profitons pas réellement. Les prix proposés restent insuffisants, sauf à certaines périodes, lorsque la demande gonfle subitement ou lorsque les conducteurs viennent à manquer pendant les congés. Nous devons par ailleurs faire face à de très fortes variations d’activité d’un jour sur l’autre, sans beaucoup de visibilité, avec une concentration sur les premiers jours de la semaine. Bien que la pointe de la Bretagne ne soit pas un lieu de transit, nous subissons indirectement la concurrence des pays de l’Est. Les camions étrangers repartent avec le peu de fret disponible dans le département, à n’importe quel prix. Ne sous-estimons pas non plus la concurrence des VUL, encore plus sauvages que les + 3,5 t car ils ne subissent ni contraintes ni moyens de contrôle de la réglementation. Grâce à un personnel de qualité, nous pouvons nous positionner sur les marchés les plus difficiles à satisfaire en termes de po
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