Nous avons pu embaucher 6 personnes ces six derniers mois grâce à la reprise d’activité dans notre secteur. Cependant, la rentabilité reste faible car nous rencontrons quelques difficultés pour revaloriser notre offre tarifaire. D’un côté les clients rechignent à augmenter les prix et de l’autre côté nos charges ne baissent pas, sans compter la tendance haussière du prix du gasoil. Mais, nous avons accru notre chiffre d’affaires grâce à une meilleure exploitation de notre volume d’activité. Par ailleurs, notre métier est défié par l’apparition de nombreuses petites sociétés de transport en sous-traitance, notamment dans la benne et la messagerie, sans approche qualitative avec des chauffeurs dépourvus de professionnalisme et des véhicules non entretenus. Ce qui leur permet de se montrer agressifs sur le plan tarifaire. Cette façon de procéder reste éloignée de ma conception du métier de transporteur. L’autre difficulté que la profession rencontre demeure la pénurie de conducteurs. Cela est dû en partie à la dévalorisation de ce métier qui souffre d’une mauvaise image quant aux conditions de travail et de salaire à tort. Il appartient
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