Le chantier des classifications, maintes fois repoussé, s’est accéléré à partir du mois de juin par l’implication de l’État qui cherchait une issue au mouvement des conducteurs de matières dangereuses. Entamée le 26 mai à l’appel de la CGT Transports, la grève visait une meilleure prise en compte des conditions de travail de ces chauffeurs. Une solution s’est alors dessinée : traiter la situation des personnels roulants de cette activité dans le cadre de la révision des classifications. Plusieurs réunions « sereines » se sont tenues, dans l’optique d’élaborer une grille classante en phase avec les qualifications requises aujourd’hui dans le transport. Au début de l’été, une nouvelle grille reposant sur un système valorisant davantage les formations, les types de tâches ou encore l’autonomie du salarié a été présentée. « Notre logique a été d’établir la grille selon ce qu’un emploi réclame et non selon ce qu’un salarié sait faire », avait précisé Florence Berthelot, déléguée générale de la FNTR. En accord avec TLF, l’organisation patronale a ainsi proposé un tableau de trois colonnes pour la catégorie ouvri
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