BRUNO PONCET : Cette filialisation/privatisation des activités de Fret SNCF a été démentie avec force par la direction alors qu’elle a été évoquée en interne par des cadres. Au fil des réorganisations ces dernières années, nous pensons que tout prépare à ce un projet. On reproche à Fret SNCF de perdre de l’argent, de n’être pas rentable mais aucune entreprise ferroviaire privée — que ce soit VFLI, ECR ou Europorte — ne l’est. Le fret ferroviaire s’est effondré passant de 15 % en 2008 à 7 % aujourd’hui. Depuis 2009, nous avons perdu 10 000 emplois avec un effectif de 6 000 personnes environ maintenant. Cette année, entre 500 et 1 000 emplois devraient encore disparaître. C’est plutôt une politique de report modal que l’État doit proposer.
B.P. : La fédération Sud-Rail revendique la reprise complète de la dette et la régéné
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