En cette période de grèves, c’est la galère dans le quotidien. Nous sommes spécialisés sur l’axe Marseille-Paris en rail-route. Bien que nous soyons en lien en permanence avec nos opérateurs, Novatrans et T3M, toute anticipation est impossible : les informations sont aléatoires ou nous arrivent en dernière minute. Un train peut prendre le départ mais se retrouver bloqué ailleurs sur le trajet. Entre le point de départ et celui d’arrivée, il peut se passer n’importe quoi. C’est le flou artistique total. Nous sommes pieds et poings liés et devons prévoir un quota de marchandises à faire passer sur la route. Généralement, à partir du mois d’avril, les tensions apparaissent sur les demandes d’affrètement, comme l’an dernier où l’on a vu une pénurie de conducteurs. Là, les prix partent déjà à la hausse. Nous sommes dépendants du marché. Répercuter les surcoûts à nos clients paraît impossible car les contrats sont négociés à l’année. Les clients sont compréhensifs mais jusqu’à une certaine limite. Nous communiquons beaucoup pour jouer le plus possible la transparence. Cette situation reste dommageable car le fret ferroviaire est
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