Un peu plus d’un mois après la visite du président de la République, Emmanuel Macron, avec lequel une délégation de professionnels locaux a pu échanger sur les difficultés liées aux migrants à Calais, c’est le statu quo. Nous lui avons demandé de mettre les Britanniques en face de leurs responsabilités. Il a rencontré Theresa May, la Première ministre anglaise, pour aborder le sujet deux jours plus tard. Le Président est reparti avec un chèque de 50 M€ pour le financement de la sécurisation mais n’a rien obtenu sur la nécessité que les Britanniques changent leur réglementation. Ils ne peuvent pas continuer de dire « on ne veut plus des migrants » et continuer de les accueillir chez eux. Tant qu’ils continueront de leur faire miroiter un travail et un logement, les migrants se présenteront à Calais, dans l’illusion d’un Eldorado. Certes, leur nombre est passé de 10 000 à 1 000 (irréductibles). Ils n’ont plus les moyens de se payer des passeurs, alors ils cassent des camions, montent dans les véhicules, y compris dans ceux qui ne se rendent pas en Grande-Bretagne. L’État français continue de tolérer que les associations caritatives
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