Si le projet Équilibre ne visait pas à comparer les marques (les données sont anonymisées), quatre véhicules présentant des anomalies fortes ont fait l’objet d’une alerte à leur constructeur. Pour l’un d’entre eux, il ne s’est agi que de changer l’unité de dépollution d’un tracteur 44 t diesel ayant subi une fuite d’huile sur le catalyseur. En revanche, Iveco a été alerté pour trois véhicules : un porteur 19 t (8 l, 330 ch) et deux Stralis NP 44 t équipés du moteur Cursor 9 de 400 ch, modèle mis sur le marché fin 2016. « Le constructeur n’a pas triché, précise Pascal Megevand. Ces poids lourds respectent bien la norme Euro 6. Mais en urbain dense et en traversée d’agglomération, leurs émissions étaient plus élevées que la moyenne des autres véhicules. » La marque du groupe CNH Industrial, basé à Turin (Italie), qui fait du GNV le fer de lance de son développement, a pris l’alerte très au sérieux et corrigé le tir en quatre mois. Clément Chandon, responsable développement commercial Europe du GNV, a accepté de lever l’anonymat et de s’en expliquer à L’Officiel des Transporteurs.
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