Au moment où nous publions, personne n’a été mis en examen par le parquet de Gênes. Celui-ci a indiqué vouloir inscrire l’homicide volontaire et le délit d’attentat à la sécurité des transports en tête de la liste des chefs d’accusation.
Depuis quelques jours, tous les regards sont désormais tournés vers Autostrade, la société détenue à 100 % par le consortium Atlantia, dont la famille Benetton est actionnaire à hauteur de 30 %. Après avoir enregistré des pertes sévères en Bourse au lendemain du drame, le consortium prépare sa contre-offensive au prétexte que les déclarations du gouvernement italien et des magistrats indiquant Autostrade comme le grand coupable de l’effondrement, pénalisent les petits épargnants qui ont investi leurs avoirs dans la société de manutention. Au lendemain du désastre, les magistrats chargés de l’enquête préliminaire ont saisi la liste interminable des travaux effectués sur la structure depuis son inauguration en 1967. Ils ont aussi saisi les images enregistrées par les caméras de surveillance, indiquant les séquences avant et après le drame. Les magistrats s’interrogent sur l’appel d’offres restre
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