« L’effondrement du pont de Gênes n’a pas eu d’impact économique sur notre activité, et ne contraint qu’une petite partie de nos flux. Ainsi, pour nos livraisons en Toscane, nous empruntons désormais l’A7 plutôt que l’A26 qui passe par Gênes. Habituellement, nos conducteurs préfèrent cette dernière, plus agréable. Mais c’est tout ! Nous ne sommes pas affectés comme les transporteurs qui travaillent depuis Nice ou livrent Gênes au quotidien. Comme nous passons par le tunnel de Fréjus, nous avons plus de voies alternatives quand nous descendons vers le sud. Les échanges avec l’Italie ont représenté l’essentiel de nos flux jusqu’en 2003, et génèrent encore la moitié de notre activité aujourd’hui. Nous salarions d’ailleurs une trentaine de conducteurs, aux tarifs français, de l’autre côté de la frontière. Cependant, nous n’avons rien constaté de spécifique dans ce pays, ni en France d’ailleurs. Nous n’avons jamais eu aucun problème. Il serait trop facile de dire qu’il y a plus de nids-de-poule ici ou là. Et ce n’est pas mon rôle de juger de l’état du réseau !
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