« Le marché est en tension depuis le début de l’année, dans un contexte de dialogue social apaisé avec les organisations syndicales. La croissance nationale annoncée à 2 % a été revue à la baisse (1,7 %). Nous ne sentons pas de ralentissement dans le transport, mais avons de grands motifs d’inquiétude car des changements interviendront en 2019. Le taux du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) a déjà été réduit de 7 % à 6 % de la masse salariale en 2018 et sera converti en baisse de charges. Ce qui est une très mauvaise nouvelle ! Par ailleurs, le prix du carburant va augmenter de 7 centimes en janvier prochain. Chez Nego Transports, ce budget pèse de plus en plus, soit 23 % du budget global. Enfin, en France, dès que l’on a besoin d’argent, on tape sur les camions. C’est devenu un sport national et c’est insupportable ! Le transport routier n’a pas les moyens d’avoir des taxations supplémentaires. L’ensemble des usagers de la route (automobilistes et transporteurs) paient déjà chaque année à l’État 39 milliards d’euros de taxes pour financer les infrastructures routières. Où va l’argent ? Les som
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