Le chronotachygraphedoit être manipulé avec tact !

Article réservé aux abonnés

Un transporteur vient de se voir condamné pour « travail dissimulé » par la Cour de cassation, car il avait omis de prendre en compte les heures supplémentaires enregistrées par le chronotachygraphe d’un conducteur sur ses bulletins de paie.

Dès lors qu’un employeur mentionne volontairement, sur la fiche de paie, un nombre d’heures de travail inférieur à celui réellement effectué, il risque d’être sanctionné pour « travail dissimulé par dissimulation d’emploi salarié » (article L. 8221-5 du code du travail). C’est ce que vient de rappeler la chambre sociale de la Cour de cassation, dans un arrêt en date du 26 septembre 2018 (n° 17-15384), à une entreprise de transport routier qui corrigeait, lors de l’établissement des bulletins de paie d’un conducteur poids lourd grand routier, les temps enregistrés sur le chronotachygraphe. Pour se défendre, l’employeur avait allégué que les heures de travail en cause résultaient d’une mauvaise manipulation du chronotachygraphe par le salarié.

Ce dernier l’aurait progressivement manipulé de manière systématique en « autre travail », au point d’ignorer q

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Événement

Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15