Cela ne s’invente pas, le nom de sa petite entreprise, GJ Transports, résonne dans l’air du temps. Depuis la toute première action des Gilets jaunes, Gérard Enel bat le pavé parisien chaque samedi. Et, à chaque fois, il se transforme en reporter sur le réseau social Twitter « pour montrer qu’il y a davantage de monde que ce que prétendent les médias ». Ce dirigeant d’une société qui effectue du transport à la demande (ainsi que de la commission de transport) ne compte plus qu’un seul salarié. « Nous étions encore quatre, il y a quatre ans », indique-t-il. Gérard Enel se présente, à travers son engagement, comme un représentant des petits patrons du TRM. Il aurait préféré que « les Gilets jaunes bloquent plutôt les camions étrangers ». Car il est là, son combat à ce passionné de transport : la concurrence déloyale que subit sa profession et que, dit-il, les pouvoirs publics français et européens, sont incapables d’endiguer malgré leurs promesses tout au long de ces dernières années. « Je refuse ce nouveau monde que l’on veut nous imposer », déclare ce dirigeant issu d’un milieu modeste, qui vit aujourd’hui en partie
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