« En ce début d’année 2019, nous évoluons dans un climat économique paradoxal, entre une conjoncture économique plutôt dynamique et une conjoncture politique assez négative. Certains clients, du secteur du bâtiment par exemple, comme Lafarge, ont des voyants au vert et des prévisions à la hausse. Idem pour les enseignes de bricolage. Si on les écoute, on devrait aller vers une activité et des volumes qui se maintiennent, voire qui augmentent. D’un autre côté, le climat politique et social crée de l’incertitude. On ne sait pas si ce début d’année est favorable ou s’il correspond à un glissement suite à une fin d’année amputée par la crise des Gilets jaunes. Nous avons clairement ressenti les effets déplorables des barrages en novembre et en décembre. Il est donc difficile d’avoir une visibilité pour 2019. D’autre part, les coûts du gazole sont toujours hauts, ce qui est compliqué à gérer. La disparition du CICE, qui devrait être remplacé par la défiscalisation des heures supplémentaires, est un autre sujet flou pour nous, car nous n’avons toujours pas les textes en vigueur. Mis bout à bout, tous ces sujets politiques s’opposent
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