Suivre des marchandises pour les retrouver en cas de problème, assurer la sécurité du conducteur : autant de bonnes raisons pour employer un système de géolocalisation dans le transport. Mais, dès lors qu’il s’agit de vérifier la durée de travail du salarié, les choses se compliquent. L’employeur risque de tomber sous le coup de la loi car de nombreuses règles encadrent l’utilisation des outils de géolocalisation lorsque les allées et venues des employés sont en jeu. Par principe, les juges et la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) rappellent régulièrement qu’aux termes de l’article L. 1121-1 du Code du travail, « nul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives de restrictions qui ne seraient pas justifiées par la nature de la tâche à accomplir ni proportionnées au but recherché ». C’est ainsi que dans un arrêt en date du 19 décembre 20
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