Calculer la durée de travail d’un conducteur routier relève du casse-tête tant le régime est truffé d’exceptions à la règle générale. Le dernier arrêt de la Cour de cassation en date du 6 février dernier (n° 17-23723), relatif au repos compensateur d’un grand routier, témoigne de cette complexité. L’affaire concernait un conducteur longue distance qui réclamait à son employeur, la société Go Transports, le paiement de rappels de salaires et de diverses indemnités, après avoir pris sa retraite. La cour d’appel avait accueilli sa demande en condamnant l’employeur à lui régler une indemnité pour non-information et non-prise des repos compensateurs trimestriels. Pour les juges du fond, le repos compensateur trimestriel concerne toutes les heures supplémentaires quel que soit leur rang, tandis que la contrepartie obligatoire en repos concerne les heures supplémentaires effectuées au-
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