« La conjoncture a été en léger retrait en janvier et février dans le secteur de la marchandise générale, comparé à l’activité rencontrée en 2018. Nous constatons une relative embellie depuis le mois de mars. Nos flux avec la grande distribution sont de bonne tenue, avec des camions bien en charge. Dans notre région (le 21 et le 71), l’action des Gilets jaunes n’a pas été aussi pénalisante que sur d’autres territoires. Il n’empêche que nous avons eu à composer avec quelques situations gênantes et il a fallu trouver des réponses. Nous observons un phénomène qui resurgit : la propension qu’ont certains transporteurs et certains commissionnaires à compenser le repli de l’activité par une baisse des prix. Il règne une véritable instabilité dans ce domaine. Face à la multiplication des appels d’offres pratiqués par certains chargeurs, je trouve qu’il est de la responsabilité de chaque transporteur de fixer des prix en adéquation avec le marché et de ne pas donner le goût du sang aux clients. Dans leur recherche de prix, certains n’hésitent pas à sous-traiter à des transporteurs étrangers. On nous parle beaucoup de qualité de ser
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