To Brexit or not to Brexit ? Plus qu’un dilemme shakespearien, l’affaire du divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne est devenue un véritable casse-tête chinois et surtout, un très mauvais feuilleton. En début d’année, les pays membres se préparaient déjà à affronter la séparation fixée au 30 mars dernier. Mais alors que l’hiver touchait à sa fin, ils ont appris que la date avait été repoussée de treize jours, ce qui leur accordait un peu plus de temps pour effectuer de nouvelles simulations. Or à quelques jours de cette date butoir, le dernier épisode de la série « Brexit » a levé le voile sur un nouveau rebondissement : Theresa May venait de réussir à arracher un report « flexible » de huit mois à ses partenaires européens. Paradoxalement, la situation est devenue encore plus compliquée. Selon les termes du nouvel accord, le Royaume-Uni devra quitter l’Union européenne avant le 31 octobre prochain. Mais il pourra aussi le faire avant si Theresa May réussit à convaincre le Parlement britannique de souscrire l’accord de divorce négocié avec Bruxelles. Outre le fait que cette nouvelle extension prévoit la participati
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