La situation de l’Espagne est originale à plus d’un titre. Lors des élections législatives anticipées du 28 avril 2019, le socialiste Pedro Sánchez, (président du gouvernement, depuis le 1er juin 2018, à la faveur d’une motion de censure), a réussi à accroître la représentation de son parti, le PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol). De plus, le scrutin du 26 mai coïncide avec des élections municipales et régionales (dans 12 « communautés autonomes » sur 17), qui accaparent l’attention de l’électorat avec des enjeux forts à Barcelone ou à Madrid. Le PSOE navigue depuis deux mois dans un climat électoral intense. Du coup, les élections européennes, sans être négligées, passent au second plan.
Le programme électoral des socialistes reflète le nouveau contexte politique. L’arrivée au pouvoir de Pedro Sánchez signifie que « la construction européenne red
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