« On arrive à tout maintenir, le chiffre d’affaires, le parc et les effectifs. Mais j’ai dû abandonner ou refuser des contrats par manque de main-d’œuvre. Je ne sais plus comment valoriser le métier. On cherche des candidats pour faire du grand régional, l’activité principale pour nous, mais personne ne se présente ou alors les conducteurs ne restent pas. L’activité économique repart mais je ne trouve pas de conducteurs. Et même sur les réseaux sociaux, ça ne « mord » plus. Et pourtant, ils travailleraient dans de bonnes conditions. Même en grand régional, les conducteurs travaillent entre 40 et 42 heures par semaine et ils peuvent rentrer chez eux tous les soirs, avoir une vie de famille. Le matériel est confortable, les salaires sont corrects. L’entreprise se porte bien et je reste positif. Malgré tout, je suis inquiet pour l’avenir. Mes chauffeurs vieillissent et je ne sais pas si je pourrai les remplacer. Moi-même, je ne peux pas me permettre de ne pas conduire et je sais déjà que les congés d’été seront abrégés. Je ne peux pas me permettre non plus de fermer. L’activité a évolué. Désormais, je ne fais quasiment plus d’activ
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