Andreas Scheuer était attendu au tournant. Le ministre conservateur des Transports, sous pression depuis que la coalition au pouvoir à Berlin a subi un véritable camouflet lors des élections européennes, au profit notamment des Verts, doit présenter d’ici à la fin de l’année la contribution de son secteur au plan climat promis par Angela Merkel. L’Allemagne, qui ne pourra tenir les objectifs qu’elle s’était fixés à l’horizon 2020, veut réduire d’ici à 2030 ses émissions de CO2 de 40 % par rapport à 1990 et entend parvenir à zéro émission dans les transports d’ici à 2050. Dans un contexte de hausse prévue du trafic marchandises de 40 % dans la même période, l’objectif a des allures de gageure. L’Allemagne, estiment les observateurs, ne pourra tenir ses engagements à moins de développer massivement le fret ferroviaire, qui ne représente aujourd�
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