Publié le : Dernière Mise à jour : 19.08.2024Par : S. B.Lecture : 1 min.
L’idée d’une éco-redevance, qui serait appliquée à l’acheteur du transport plutôt qu’au transporteur, fait débat. Elle a surgi dans les échanges autour de la LOM (loi d’orientation des mobilités). Un groupe de députés s’en est emparé en justifiant que cette fiscalité avait des supporters dans le microcosme du TRM. En fait, seule, l’OTRE a manifesté son soutien à cette idée, comme l’explique son secrétaire général Jean-Marc Rivera. FNTR-Unostra et l’Union TLF y sont opposés. Chez les chargeurs, on trouve l’idée vertueuse mais on brandit l’impossibilité de son application, comme l’explique Denis Choumert, le président de l’AUTF (Association des utilisateurs de transport de fret).
À la FNTR, c’est « niet ». Chez TLF, ainsi que le déclarait récemment dans nos colonnes Jean-Pierre Sancier, son vice-président, on estime que l’éco-transport risquerait de « tirer la profession vers le bas ». Florence Berthelot se souvient que cette idée de taxer le bénéficiaire de la marchandise n’est pas nouvelle. Qu’elle était dans l’air du temps en 2003 lorsque les pouvoirs publics ont envisagé la taxation des camions. « Déjà, à l
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