« En tant que chef d’entreprise, je n’ai jamais reçu la moindre aide de la part des politiques, ce qui constitue un motif de fierté. Je pense que les dirigeants du secteur transport doivent défendre une position cohérente. Bien que je reconnaisse volontiers que l’arrivée sur le marché de conducteurs étrangers a particulièrement porté atteinte aux expressistes, comment certains d’entre nous peuvent-ils regretter le jeu de la concurrence et, en parallèle, profiter d’une main-d’œuvre moins coûteuse ? De mon point de vue, la fiscalité et l’ensemble des aspects légaux doivent être considérés comme des contraintes qu’il s’agit d’intégrer à l’activité globale de nos affaires. J’ai également noté que les DREAL (directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement) sont plus en phase avec nos entreprises. Elles cherchent à mieux les protéger. Selon moi, les entrepreneurs et les institutions doivent évoluer dans le sens d’une meilleure protection de l’ensemble des acteurs du secteur, y compris en matière de temps de travail. Si je dois formuler un regret à l’égard des récentes évolutions réglementaires
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