« Le transport et la logistique étant soumis aux aléas de la conjoncture, j’estime que le niveau d’activité est actuellement satisfaisant. Il nous permet de maintenir notre rentabilité bien qu’une partie de nos charges ait fortement augmenté sous l’effet d’une hausse de 50 % de la taxe foncière. Je déplore l’image négative du métier véhiculée, non pas par les transporteurs mais par la société. Notre activité est indispensable au fonctionnement de l’économie mais elle continue d’être dévalorisée. Le métier de conducteur routier est intéressant et on ne l’entend pas assez. La profession a besoin de personnel qualifié qui soit considéré par l’ensemble des acteurs. Trop souvent, les chauffeurs sont soumis à des temps d’attente indécents qui traduisent peu d’estime à leur égard. Je pense que l’apprentissage est primordial et que les écoles, dans le secondaire ont un rôle à jouer pour renforcer l’attrait de notre profession. Je suis favorable au développement de l’alternance, qui permet aux jeunes de découvrir le monde de l’entreprise tout en poursuivant des études. Être conducteur n’est pas une activité répétitive
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