Alain Chabert : Il y a deux modalités d’action possibles : le financement et la mise en place d’une politique de séduction. Le niveau des péages, par exemple, sera faible au regard d’autres projets où cela n’a pas vraiment fonctionné comme le tunnel Perpignan-Figueras. Cela permettra de rembourser les coûts d’exploitation avec les péages. Il faudra aussi rendre la route moins attractive toujours en jouant sur les péages, via des taxes sur le gazole, par exemple. Le principe de l’incitation, qui fait partie des dépenses de fonctionnement, ne peut pas fonctionner sur le long terme. Je crois qu’entre l’Italie et la France, nous sommes sur un investissement et il faut éviter de créer des dépenses de fonctionnement pérennes. L’incitation viendra d’elle-même par les gains économiques permis par le tunnel. Sur la traversée des Alpes entre Suse et Saint-Jean-de-Maurienne, chaque tonne de marchandise transportée coûtera 40 % moins cher par rapport aux lignes actuelles.
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