« Globalement, 2019 a été une année stable pour nous. On aurait aimé doper le chiffre d’affaires mais nous avons été impactés par les intempéries (inondations puis sécheresse). Nous avons dû composer également avec des agriculteurs qui se sont retrouvés avec des stocks de fourrage abondants, ce qui a réduit leurs besoins en compléments alimentaires et, donc, a fait baisser les besoins en transport. Par ailleurs, je vois nos charges qui ne cessent d’augmenter. C’est le point noir dans notre métier, sachant qu’il n’est pas aisé de passer les revalorisations tarifaires. Heureusement, certains chargeurs sont venus spontanément pour nous proposer d’eux-mêmes une revalorisation. Sans doute veulent-ils également, à travers cette démarche, fidéliser leurs relations avec les transporteurs dans un contexte de pénurie de camions. Je suis personnellement mobilisé pour la défense de notre profession mais je pense que nous sommes malmenés par nos gouvernants. Nous sommes engagés dans le “verdissement” de nos flottes, nous contribuons au financement des infrastructures (la taxe à l’essieu) mais on continue de nous considérer comme une vache à lait
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