« La situation est très disparate au sein de nos 7 sociétés d’exploitation. Nous avons une trentaine d’activités à notre actif. Certaines ont été touchées dès le début de la crise sanitaire. C’est le cas du secteur des travaux publics. Le transport d’hydrocarbures est lui quasiment à l’arrêt. Alors que d’autres ont été préservées, comme l’alimentaire. Du coup, l’activité oscille entre 25 % à 30 % dans les situations les plus difficiles et 75 %-80 % dans le meilleur des cas. Dans les services administratifs, il y a une présence minimale pour assurer l’intendance auprès des conducteurs. La règle : pas plus d’un collaborateur par bureau. Nous avons demandé aux personnes dites à risque de se manifester pour les mettre en sécurité. En mars, nous avons peu fait appel au chômage partiel car les collaborateurs ont utilisé leurs congés ou récupérations. Tous font des efforts, il y a une vraie solidarité. Aujourd’hui, la situation reste très préoccupante. Nous sommes arrivés à faire front en mars mais les besoins de trésorerie vont se ressentir. Le chiffre d’affaires va accuser une baisse entre 50 % et 60 %. Afin de couvrir
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