Nikola Motor s’est donné l’image d’un constructeur de camions détenteur de technologies exclusives, de rupture. Ce qu’il n’est pas. À l’inverse, Iveco est un constructeur traditionnel avec de vraies usines et un véritable réseau. Le débarquement détonnant de Nikola et ses accords avec Iveco ont pour conséquence le développement par Iveco de camions électriques et hydrogène qui seront produits et vendus par Iveco, mais sous la marque Nikola. C’est à ce prix qu’Iveco est en train de se doter à marche forcée de camions électriques qui pourraient être parmi les meilleurs du marché. Contraint par le règlement européen 2019/1242 qui impose une réduction drastique des émissions de CO2 entre le réservoir et le pot d’échappement, Iveco n’a eu d’autre choix que de se lancer dans le développement de camions électriques comme le font ses concurrents. Or Iveco avait concentré ses efforts sur les motorisations gaz (méthane), non sans succès. Pour rattraper son retard dans le domaine du véhicule électrique, Iveco a saisi la première baguette magique passée à sa portée. Elle s’appelle Nikola.
Quand il y a magie, il y a un truc. Le décalage
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