Le marché américain s’est emballé pour cette ambitieuse start-up qui s’est présentée comme l’alternative de référence sur le marché du camion électrique et à l’hydrogène. L’engouement financier pour Nikola Motor a été tel qu’à l’entrée de cet été sa valeur boursière dépassait les 30 milliards d’euros. Depuis, c’est la dégringolade… Il aura fallu le rapport de Hindenburg Resarch, une société d’investissement, pour mettre la start-up fondée en 2014 par Trevor Milton sous le feu de projecteurs à présent contraires à ses intérêts et son image. Hindenburg accuse Nikola Motor de mensonges et d’imposture. Et de citer cette vidéo par laquelle l’entreprise vantait les qualités de son camion électrique (un prototype), silencieux forcément, mais qui en réalité avait été tracté en haut d’une pente puis lâché au point mort. Nikola a reconnu le procédé, mais assuré n’avoir jamais prétendu que son véhicule roulait avec son propre propulseur… D’aucuns reprochent également à la société de Trevor Milton – il vient de démissionner de ses fonctions – « d’emprunter » à ses partenaires (Iveco en fait partie p
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