Sylvain Magar est débordé et furieux : à la tête des Transports STK (Moselle) avec sa mère, Nicole Magar, il fait face, du fait de la crise sanitaire, à une situation complètement « chahutée ». « On est pris pour des imbéciles, s’énerve-t-il. On nous envoie un bon de commande, puis on l’annule. On nous envoie recharger sur un site où, en fait, il n’y a rien… » Ce qu’il considère comme une tendance des clients à malmener les « petits » transporteurs (il a moins de dix salariés) existait déjà avant la crise du Covid, dit-il, mais celle-ci « l’a fait empirer ». Il faut dire que, comme lui, nombre de dirigeants de TPE semblent sortir épuisés de la période du confinement et de sa sortie. « Sur les lieux de chargement, des personnes ne sont pas au travail, il y a be
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