Si les grands véhicules autonomes semblent avoir le vent en poupe, le sort des petits robots de livraison est moins enviable. La mode de ces droïdes urbains n'a pas résisté à la crise post-Covid, comme en témoigne l'expérience de La Poste en France. "Nous avons expérimenté il y a 5 à 6 ans des robots suiveurs, qui accompagnaient les facteurs lors de leur tournée à une vitesse de 6km/h. Nous nous sommes rendus compte que cette solution n'était pas efficace, les robots avaient du mal à monter sur les trottoirs par exemple", explique Jean Louis Carrasco, directeur logistique urbaine à La Poste. Le groupe a également testé des robots de livraison autonomes d'une contenance de 1 m³ en collaboration avec la Métropole de Montpellier, mais attend qu’un retour d’expériences soit finalisé avant d’aller plus loin sur le sujet. Ce constat est partagé par d'autres acteurs majeurs du secteur : Amazon a cessé d'utiliser son robot Scout fin 2022, suivi de près par FedEx qui a remisé son droïde Roxo au placard. Ces é
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