Missionné par le Premier ministre en septembre dernier, le député (PS) du Nord Rémi Pauvros a remis mardi à Alain Vidalies, le secrétaire d’État aux Transports, son rapport sur la reconfiguration du Canal Seine-Nord Europe. L’objectif est de « créer les conditions de réussite de ce projet et du réseau Seine-Escaut » et de l’inscrire dans une démarche « Grand Chantier », comme l’a été précédemment le tunnel sous la Manche. Lors de la conférence de presse, Alain Vidalies a indiqué que la Commission européenne rendrait sa réponse avant la fin du mois de juillet quant à son engagement financier. L’Europe devrait participer à hauteur de 40 %, contre 6 % auparavant, le coût des travaux s’élevant à environ 4,5 millions d’euros. Partenariat avec les acteurs locaux du réseau Seine-Escaut, ateliers participatifs, élaboration de contrats territoriaux… s’affichent parmi les propositions de Rémi Pauvros mais on relève un point à surveiller concernant le financement : la mise en place d’une Eurovignette sur les poids lourds transitant sur l’A1 et une taxe sur les entrepôts. Reste à l’État d’en fixer les conditions.
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