La hausse des immatriculations de véhicules neufs se confirme depuis le début de l’année en Europe. L’activité en propre ou en sous-traitance des grands donneurs d’ordres (Gefco, CAT, Mosolf, STVA, TEA, etc.) progresse. Et les fabricants de porte-voitures se retroussent les manches. Mais les chauffeurs spécialisés demeureraient difficiles à recruter. Face à ce vent de reprise, les PME du transport hésitent entre confiance prudente et méfiance. Certes, les restructurations du secteur offrent plus de marges de manœuvre aux « survivantes ». En effet, les capacités en attelages ont diminué de 13 % en sept ans sur le continent. Toutefois, certains professionnels déplorent une pression continue sur les prix et des contrats à courts termes. Pour réduire leur dépendance vis-à-vis d’un marché en dents de scie, nombre d’entre eux ont opté pour un positionnement partiel ou total sur des niches ou sur le secteur du véhicule d’occasion, un marché qui offre plus de stabilité et une clientèle plus variée.
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