Améliorer l’efficacité du trafic du fret ferroviaire en investissant dans des lignes capillaires et, ainsi, augmenter la part multimodale de ce mode de transport… voilà ce que défend l’association Objectif OFP, dont les membres sont des opérateurs ferroviaires de proximité. Lors de la journée qu’elle a organisée, le 5 novembre, elle a, au cours d’une table ronde, expliqué la nécessité de repenser complètement la gouvernance et la maintenance des lignes capillaires fret, dont dépendent plus de 20 % du trafic national. L’enjeu est de taille : en Europe, seul le fret ferroviaire français s’est effondré dans les quinze dernières années, tombant de 52 à 32 milliards de tonnes-kilomètre. Sa part modale a chuté d’un tiers sur la même période. Selon certains intervenants, la non-rentabilité des lignes capillaires évoquée par SNCF Réseau doit toutefois être relativisée,
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