ÉRIC GAFTARNIK : Je porte un regard très négatif pour plusieurs raisons. Ces entreprises se présentent comme des plateformes collaboratives alors qu’en réalité elles sont, pour certaines, des transporteurs et, pour d’autres, des commissionnaires de transport. Et elles s’affranchissent d’une réglementation qui est appliquée dans un cadre très strict aux entreprises traditionnelles du secteur. On se retrouve, par conséquent, dans une situation de distorsion de concurrence qui voit les entreprises du secteur traditionnel, qui subissent les coûts et les charges liées à l’application de la réglementation du transport léger, être confrontées à des entreprises qui, sur le même marché, s’affranchissent de ces mêmes charges et frais et de ces mêmes obligations juridiques en utilisant des artifices sémantiques.
É. G. : Ces entreprises qui fonctionnent sur un modèle qu
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