Sur les 15 dernières années, le vignoble français s’est contracté d’environ 14 % pour s’étendre aujourd’hui sur 780 000 ha, soit 3 % de la surface agricole nationale. Conjuguée à des conditions climatiques défavorables, cette tendance impacte les volumes disponibles à la vente. De 2013 à 2015, la production de vins dits « tranquilles » rouges, rosés et blancs a ainsi diminué de 1,6 million d’hectolitres (Mhl). Conséquences selon la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS) : « Un renchérissement du prix des vins et une érosion de nos parts de marché à l’international. Ces 15 dernières années, la part de marché des vins français dans les échanges mondiaux a été divisée par 2 en volume et d’un tiers en valeur ». En 2016, l’Italie a du coup raflé à la France sa 1re place dans la production mondiale de vins qui s’élèvera aux alentours de 260 Mhl (– 5 % malgré l’essor des rosés). « Parmi les trois plus faibles depuis l’an 2000 », relève Jean-Marie Aurand, directeur général de l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), la moitie est produite par l’Italie 48,8 Miohl
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