BIEN VENDRE ET BIEN ACHETER

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Le transporteur souhaitant investir dans l’occasion peut encore s’en sortir. Trucs et astuces d’habitués.
L’ENTRETIEN PLUS QUE LE KILOMÉTRAGE

Il faut d’abord garder à l’esprit que si le kilométrage est important, il ne fait pas tout. « L’entretien global du véhicule reste déterminant pour évaluer la vraie valeur d’un véhicule », rappelle Vincent Pineau de Delta Trailers. Orchestrant entre 150 à 180 transactions clefs en main par an, le professionnel regarde avant tout l’état général du tracteur, avec un focus particulier sur les pneus et les freins. Si les pneus sont usés à 50 %, le changement reviendra tout de suite plus cher.

« À 400 000 km, la vie d’un poids lourd était loin d’être terminée », affirme Bernard Monnehay, transporteur en céréales avec une flotte de 22 camions. Lui qui a commencé en 1989, il a indéniablement constaté « une forte évolution dans les technologies ». Tout en admettant aussi que le recours à l’occasion est possible de par son activité dans le transport régional.

Ensuite, il ne faut pas systématiquement négliger les moteurs les plus anciens. Le march

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